Les fusils PCP sont actuellement l’élite du tir à air comprimé. Sans aucun doute, ils offrent la vitesse de sortie du canon la plus élevée et une précision millimétrique, bien qu’ils soient quelque peu bruyants (certains modèles ont des suppresseurs intégrés).
Les fusils PCP
Si vous voulez pratiquer la chasse sportive, le PCP est le meilleur système, car les modèles d’aujourd’hui peuvent accumuler une quantité d’air importante. Le principe de tir est similaire à celui des fusils à ressort. L’air pré-comprimé dans un tube (généralement sous le canon), est libéré par une valve en appuyant sur la détente, entraînant la bille qui bloque la chambre à air.
Les valves des fusils modernes permettent de réguler la quantité d’air injectée à chaque coup, ce qui permet de perdre un peu de puissance, mais d’obtenir plus de coups ou vice versa. La vitesse de ces fusils est assez élevée, avec des valeurs qui peuvent dépasser, en moyenne, 340 m/s à 4,5 mm, 270 m/s à 5,5 mm et environ 220 m/s à 6,35 mm. Bien qu’ils puissent sembler complexes, l’entretien d’un fusil PCP est assez simple. Tout comme la carabine à plomb PCP, il se limite au nettoyage général avec une cartouche à air comprimé. Selon la munition utilisée (qualité, caractéristiques, forme), des restes de plomb resteront dans le canon, puisqu’une bille de mauvaise qualité est déformée et parfois ne finit pas de s’ajuster au bec. Il y a plusieurs façons de remplir le réservoir d’air, mais la plus efficace et la moins chère est un gonfleur de pompe semblable à celui des bicyclettes.
Les fusils CO2
Aussi connu sous le nom de CO2, cette forme de propulsion est la plus chère, car elle utilise des cartouches de gaz comprimé pour charger l’arme. De plus, selon le climat, il peut fournir des performances plus ou moins élevées, car la densité du fluide varie. Par exemple, par une journée chaude, la vitesse de sortie des munitions sera plus élevée, et vice versa par une journée froide, ce qui peut causer des problèmes de pointage.
Parfois, le gaz est si sensible que les différences de température entre le matin et l’après-midi marquent souvent des changements dans le point d’impact de la munition et le rendement total de la cartouche à gaz. D’autre part, ils sont beaucoup plus bruyants que leurs paires de PCP en raison de la puissance qu’ils développent, de sorte que leur utilisation pour la chasse sportive ou la lutte antiparasitaire est plus limitée.
Les armes à CO2 sont utilisées avec succès dans les compétitions olympiques de tir, car dans des conditions optimales et régulières de température et de pression, elles sont généralement très précises. Sur le terrain, cependant, leur pouvoir varie considérablement. Par temps froid, les vitesses de sortie seront comprises entre 210 m/s à 4,5 mm, 190 m/s à 5,5 mm et 150 m/s à 6,35 mm, conditions dans lesquelles la cartouche durera encore quelques coups. Par temps chaud, les vitesses augmentent considérablement, atteignant 270 m/s en 4,5 mm, 240 m/s en 5,5 mm et 180 m/s en 6,35 mm.
Bien que cela semble être un avantage, ces variations de température sont problématiques pour le pointage de précision, car avec des vitesses plus élevées, l’impact sera plus important et inversement avec des vitesses plus faibles. L’entretien de ces armes ne diffère pas beaucoup de celui des autres fusils. Gardez à l’esprit que les joints toriques des vannes de chargement peuvent être endommagés avec le temps, mais qu’ils sont assez bon marché à remplacer.